West side story
Isabel Marant nous entraîne au far-west, dans un défilé pétillant où ne manque ni les indiennes, ni les cow-girls, ni les filles de saloon, ni les joueurs de poker. Longs manteaux cache-poussière et costumes trois pièces, avec une ceinture bijou en guise de cartouchière, ou un gilet clouté de fausses balles fétiches, permettent de jouer à Il était une fois dans l'ouest. Les pantalons sont cloutés, ou deviennent des pantalons de gauchos agrémentés de plumes. Les jupes sont très longues et évasées, souvent à taille basse. Sauf pour les filles de saloon, en tenue légère, dont les petites robes lingerie découvrent les jarretières, avec en prime une indienne en mini-robe bustier en peau de vache rouge déchiquetée. Bien sûr, il y a du denim, ouest oblige, en longue robe, en pantalon, en étole, d'un indigo si profond qu'il approche le noir. Et du cuir, en veste courte, en tunique, en robe. Et de la fourrure, en jupe longue fendue, en cape peau de bête, en bustier inégal sur un pull et un pantalon, en petit col ou étole, ou encore doublant une petite veste droite en cuir. Et des plumes, qui ornent cols, emmanchures de robes sans manches ou ceintures, et se portent bien sûr en coiffe d'indienne, s'opposant aux drôles de chapeaux hauts des citadins de l'ouest. Pour le soir, on retrouve une fluidité toute féminine, pour des robes aux cols bénitier, légèrement transparentes. Pour les couleurs, beaucoup de noirs, de gris foncés, quelques naturels, et, éclatant soudain, un grand châle rouge et or aux motifs indiens sur une robe rouge. Yahoo !
Virginie Transon
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