Gaspard Yurkievich, moderniser les structures
Pour son deuxième défilé, il entre déjà au Carrousel du Louvre, et, en clin d'oeil, baptise sa collection Court Carré. Gaspard Yurkievich joue toujours sur les structures des vêtements. Il accroche des rubans flottant à ses robes et jupes, de l'épaule à la taille ou les laissent s'échapper du gansage du bas de ses pantalons (longs ou courts) et robes bustier. Les tuniques et vestes kimonos à larges manches ouvertes comme des ailes se croisent sur la poitrine. Si les jupes sont comme prévu un peu plus longues, il n'en est pas de même de certaines robes, toujours micro. D'autres petites robes noires impeccables jouent la longueur genou, plus sage. Gaspard Yurkievich aime aussi jouer sur les pans et les découpes, avec des tops échancrés largement ouverts sur les côtés, et des robes bustier à l'avant découpé à l'emporte-pièce. D'autres robes tunique très courtes s'ornent à l'arrière de pans en drapé. Des robes et tops en jersey fluide jouent les drapés audacieux et asymétriques au décolleté, découvrant une épaule. Outre le noir et le blanc, monochrome ou en opposition, les pastels grisés beiges et les orangés assourdis, Gaspard Yurkievich est l'un des rares à avoir utilisé des imprimés : semis de micro-confettis ou pastilles géantes beiges sur fond blanc. Un talent qui décidément se confirme.
Virginie Transon
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