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| XULY BET |
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| Dans la cour des grands Pour la première fois, Xuly Bët défilait au Carrousel du Louvre. L'ambiance, moins débridée, n'en était pas moins gaie et bonne enfant. Classiques du créateur et classiques tout court, mais revisités, composaient une collection haute en couleur. Tailleurs pantalon à rayures tennis vert bouteille ou brun violacé, mais toujours sûrpiqués de rouge, Xüly Bet oblige, ou tailleurs pantalon surchargés de graffitis au nom de la griffe, signaient un style confortable et street chic Doudounes à taille marquée, ensembles enduits avec blousons ou trenchs courts ou longs, doublés de fourrure, roses, ivoire ou bordeaux, pour un hiver chaud et gai. Chauds et gais également, des manteaux patchwork courts en fausse fourrure. Futuristes, les combinaisons, larges ou très près du corps, à l'aspect métallisé gris foncé. Plus nouveau chez Xuly Bët, des peignoirs volantés et robes à capuche en mohair, orange, violine ou marron glacé, avec effets écorce en dévoré. Signe de reconnaissance de la marque, les robes moulantes en stretch à capuche, mi-mollet ou longues. Pour finir, de longues robes fluides, chastement cagoulées ou aux profonds décolletés dos bénitiers, pour des reines de la nuit sexies et nonchalantes. De quoi enthousiasmer Victoria Abril et Rossy di Palma, Jean-Charles de Castelbajac ou Lolita Lempicka, ou encore Henri Salvador, qui assistaient au défilé. Virginie Transon |
